Le zéro déchet

 

Transcription du texte de la vidéo

Alors, dans ma cuisine, il y a très peu d’emballage, très peu de plastique. Par exemple, les fruits et légumes, on les achète en vrac. Pas de fruits et légumes prédécoupés, préemballés. En plus, c’est beaucoup moins cher. Pour tout ce qui est aliments secs, donc le riz, la semoule, les céréales, etc. on les achète en vrac et ensuite on les met dans des bocaux de récup pour la plupart. Donc, ça permet de ne pas avoir d’emballage alimentaire qu’il soit plastique, carton, etc. Ça permet d’acheter la quantité qu’on veut et ça permet aussi de faire des économies parce que les produits bruts, c’est-à-dire pas transformés comme le riz, sont moins chers en vrac que préemballés.

Alors, on n’achète quasiment pas de plastique pour les ustensiles de cuisine parce que c’est là que le plastique va être potentiellement dangereux pour la santé. Par exemple quand un plastique est chauffé et en contact direct avec un aliment, il va libérer beaucoup plus facilement ses additifs qui sont des perturbateurs d’hormones potentiellement cancérigènes. 

Alors, il y a certains aliments qu’on ne peut pas trouver sans emballage, qu’on ne peut pas trouver en vrac. Par exemple, comme les nouilles de riz impossible à trouver sans plastique. Mais c’est absolument pas grave, ma démarche c’est vraiment pas de pression, quand on peut pas acheter un aliment en vrac, je ne vais pas pour autant arrêter de le consommer. Je vais, si possible, réduire ma consommation du produit, mais vraiment, pas de pression, pas de frustration. Dans le cas des nouilles, je continue à en acheter et je considère que je fais largement ma part dans plein d’autres actions, plein d’autres aliments pour réduire mes déchets, donc je peux m’autoriser, de temps en temps, des aliments que je ne peux pas trouver autrement. 

[Dans la salle de bain]

Alors pour les cosmétiques, on a choisi des cosmétiques qui sont à la fois plus sains, plus écologiques et qui ont le moins d’emballage possible. Par exemple, j’achète du beurre de karité qui est un beurre très gras, très nourrissant, et qui permet de remplacer les sticks à lèvres, les baumes cicatrisants, les crèmes pour les mains, etc. Donc, en fait, avec un seul ingrédient, on remplace plusieurs cosmétiques différents et on n’a même pas besoin de recette. Donc là, ma règle d’or, c’est toujours d’aller au plus simple. Il n’y a pas besoin de s’embêter avec des recettes qui sont longues, qui demandent du matériel, des ingrédients à commander sur Internet, etc. Juste du beurre de karité, ça marche extrêmement bien, moi, j’utilise ça de puis des années. Pour hydrater la peau, j’utilise aussi de l’huile de noisette, que j’achète au rayon alimentaire, qui est biologique et vierge. Donc ça, ça va apporter tous les nutriments dont la peau a besoin pour conserver l’hydratation qu’on a par l’eau qu’on boit. Et je l’applique avec du gel d’aloe vera qui apporte de l’hydratation naturellement. Malheureusement, le gel d’aloe vera, c’est impossible de le trouver sans plastique. Mais bon, c’est pas grave, si on peut pas faire autrement, ça permet déjà d’éviter énormément d’impacts environnementaux et puis c’est beaucoup plus sain qu’une crème hydratante classique.